promenade, le retour ! [pour qui veux]

- Hum, bonjour, fit une voix envoûtante derrière lui.

Angelina était en train de se servir dans un placard non loin de là lorsque Redius avait fait son entrée dans l'infirmerie.

Elle s'avança vers lui, de sa démarche ensorcelante, vêtue d'une robe gris perle sous une longue "blouse" blanche qui ressemblait davantage à un manteau prévu pour sortir par temps neigeux...

- Vous êtes à l'infirmerie, puis-je faire quelque chose pour vous?

Regard désarmant? Ouais, certainement... Mais la dame n'en est pas à son coup d'essai et elle en a vu d'autres... xD

Hmmm, je suis dure... Il est tout mignon, avec ses mèches rebelles... Oooh, j'aimerais bieeen... Hum! Eh, on a dit pas touche aux élèves, Asriel va me gronder sinon...

Elle inspira profondément, hummant à plein nez l'irrésistible et succulent fumet du sang jeune et vif qui n'attendait qu'elle. Avec un regard de braise et un sourire gourmand, elle répondit à Redius:

- Ma foi, il existe bien des enchantements corporels que l'on peut extraire sans tuer la personne qui les porte, mais... Il me faudrait de plus amples informations si vous souhaitez que je vous sois utile...

A cet instant, la porte s'ouvrit de nouveau, après que l'on ait discrètement frappé, et Mina apparut, avec le fameux "colis" dans les mains.

- Maman, tu es là? ... Oh! Comme on s'retrouve!

Elle eut un sourire hésitant pour Redius, son regard passa à deux reprises de la dangereuse Angelina à lui, et finalement Mina se fabriqua un air détaché pour poser son paquet sur une table de chevet.

- Les gains de la chasse, maman. Je vous laisse.

Elle sortit avec un sourire de façade.

Angelina ne manqua pas de percevoir le dialogue entre Redius et Saranah. C'était un don qu'elle savait désormais parfaitement maîtriser et qui n'attendait pas qu'elle fasse l'effort de chercher à connaître les pensées d'un sujet.
Intriguée, à la fois par les simples faits (un dialogue?) mais également par la luicidité surprenante de la seconde entité (qui ne pouvait décemment tenir d'un simple phénomène de dédoublement de personnalité), elle haussa un sourcil durant le long silence du jeune homme, qu'il prit sûrement pour de l'impatiente ou de la curiosité (ce qui était logique).
Ses iris prirent une couleur plus... rougeâtre, quand Redius mentionna sa fille.

Elle comprenait la méprise dont il avait fait preuve la concernant, et elle sentit la colère ouvrir un oeil mauvais en elle: comment osait-il croire que l'intelligence évidente, la grâce et la beauté de son enfant n'étaient pas naturelles ?! Un enchantement? Et puis quoi encore?? Mais il y avait plus grave: il avait l'intention de lui dérober quelque chose qu'elle n'avait pas, ce qui reviendrait à dire qu'il chercherait tous les moyens possibles et imaginables pour extraire en vain cette chose du corps de sa fille tant aimée... Avec la probabilité qu'un ignard tel que lui la fasse souffrir des mille et une manières que son esprit dérangé était capable d'imaginer...

Si elle n'avait pas eu une capacité particulièrement développée depuis qu'elle était devenue vampire a garder son sang froid (sans mauvais jeu de mots), elle lui aurait littéralement sauté dessus et l'aurait réduit à l'état de purée exsangue.

Mais mieux encore que ce flegme soigneusement étudié, le hasard voulu que Mina-Ligeia elle-même vint lui remettre ce qu'elle lui avait demandé.

La réaction de Redius, pour le moins exagérée selon Angelina, fit bondir une nouvelle fois la bête assoiffée tapie en elle comme un fauve, mais elle se contint sans trop d'efforts grâce à la présence de sa fille.
Elle sut que Mina percevait sa tension, malgré qu'elle soit très difficilement perceptible. Elle était sa fille après tout. Aussi ne chercha-t-elle pas à en faire des tonnes, et garda simplement une voix douce et calme, sans être mielleuse.

- Merci chérie. A plus tard.

Lorsque Mina eut refermé la porte, elle braqua son regard sur Redius, et sa voix se fit plus profonde, comme celle d'une panthère qui dévoilerait ses crocs.

- Serais-je dans l'erreur si je liais la description de la jeune fille dont vous parliez à l'instant avec ma fille?

Ses deux derniers mots, presque sifflés entre ses dents, résonnèrent imperceptiblement dans l'espace de la pièce.

Angelina écouta Redius jusqu'au bout sans broncher. En réalité elle était incapable d'émettre la moindre objection, estomaquée par tant d'âneries proférées à un rythme aussi soutenu.

Seigneur. Qu'est-ce que j'fais? J'le giffle?

C'était le moins qu'elle aurait pu faire. Sa main se crispa cependant légèrement sur ses bras croisés, car malgré le fait que ça la démange sévèrement de remettre les idées en place à ce petit imbécile, elle n'en avait pas le droit. Du moins pas pour le moment.
Il faudrait donc qu'elle lui explique... Mais expliquer quoi? Il n'y a rien à expliquer, Mina est juste Mina... Pourquoi faudrait-il nécessairement qu'elle soit la cible d'un charme quelconque?

- Permettez-moi de vous dire que vous êtes exaspérant de naïveté, mon cher.

Elle le contourna doucement sans le lacher des yeux, ses talons rythmant son déplacement à la majesté innée d'un claquement rendu assourdissant par la lourdeur de l'atmosphère lourde.
Placée dans un rayon de soleil, une partie de la peau sans défaut de son cou parrût s'illuminer, prenant la teinte dorée du jour comme si ses rayons se réfléchissaient entre deux milimètres d'émail mat. Par effet de contraste, le reste de ce qu'on en voyait, celle de son visage notamment, parut plus sombre, plus froide, et la teinte étrange de ses yeux leur donna un reflet lumineux qui n'aurait pas dû apparaître.

- Je ne vois pas pourquoi vous vous acharnez à imaginer des fables aussi ineptes que cette histoire d'enchantement. Ma fille est tout ce qu'il y a de plus pure, elle est née ainsi, et j'espère bien qu'elle le restera jusqu'à ce que son existence prenne fin - et ce pour le plus grand malheur de ce monde.

Elle faisait volontairement preuve de chauvinisme à l'égard de Mina. Elle avait le même type d'idée que Redius: sa fille était plus parfaite que la plupart des autres demoiselles, aussi racées fussent-elles, que l'on pouvait rencontrer ici bas. Cependant elle comptait bien lui faire entendre raison.

- Son regard que vous didiez hésitant n'était dû qu'à votre présence auprès de moi. Et je n'avais aucune raison de l'inquiéter en la congédiant de façon plus rude que je ne l'ai fait.
" Mina est naturellement exceptionnelle. C'est pour cela qu'elle est ici, et sous bonne garde, sachez-le. Elle est à part des autres élèves de cette école, elle a un rôle à jouer, mais en aucun cas elle ne saurait être affetcée par le moindre charme ou enchantement quel qu'il soit. Pour la simple et bonne raison qu'elle est ma fille et que je l'ai élevée seule, je suis en mesure de vous l'affirmer sans l'ombre même du plus moindre des doutes.

Elle se pencha vers Redius sans modifier son expression.

- J'espère qu'il sera entendu entre nous qu'il n'y a absolument rien à "extraire" du corps de mon enfant, et que si quiconque ose toucher à un seul de ses cheveux... Il n'y aura rien que l'on ne puisse attendre de ma colère.

Elle se redressa, comme plus détendue. Son ton en fut de même.

- Ai-je été assez précise et claire, ou est-il nécessaire que je vous démontre plus en détails ce dont il retourne? Si vous le souhaitez, je peux vous présenter à quelqu'un qui saura s'occuper de votre souci à merveille.

Une esquisse de sourire se dessina sur ses lèvres exquises.

Angelina, qui restait très sensible, malgré tous les sermons que son amri avait bien pu lui faire, à la souffrance de ceux qui avaient l'âge d'être ses enfants, eut la réaction spontanée de se baisser à la hauteur de Redius afin de l'aider à se relever, sans rien dire cependant. Celui-ci tituba jusqu'à la porte, tout en lui parlant, et elle n'avait pas de raison de le retenir.
Cherchant alors une réponse qui pourrait le convaincre et ayant un peu perdu contenance face au chaos mental qui s'offrait à ses yeux, elle n'eut en fin de compte rien le temps de dire. Saranah avait pris la place de Redius.

Elle soutint le regard de celle qui avait prit le contrôle du jeune homme qui se trouvait devant elle un instant auparavant, et ne broncha pas sous la menace. Elle devait écouter ce que cette chose avait à dire car elle n'était pas idiote et savait parfaitement que même si elle avait été aussi ancienne qu'Asriel, elle n'aurait pas été en mesure d'éradiquer seule l'esprit et le corps qui lui tournaient autour.
Malgré qu'elle n'eut pas la moindre idée du "matériel" dont parlait Saranah (elle doutait qu'il s'agisse des simples reliques chrétiennes sensées avoir un impact sur les vampires sans exceptions - ce qui n'était que superstitions, puisque les jeunes vampires comme Angelina n'y étaient pas sensibles - ), elle resta sur ses gardes car même désarmée cette sale boule de poils (enfin...) l'empêchait d'une manière ou d'une autre de sonder son esprit et cela la déstabilisait quelque peu.

Répondant sur un ton calme et maîtrisé, sans trop se forcer, elle tenta de trouver une explication à ce qui se révèlait être un problème pour elle-même.

- Je dois vous avouer que je n'ai pas la moindre idée de la manière dont votre pantin a bien pu se laisser... "séduire" par Mina-Ligeia. Je ne la crois pas capable de passer volontairement à travers les mailles d'un filet de sorts protecteurs... En tout cas pas dans ce domaine. D'un autre côté je doute que ce jeune homme ait réussi d'une quelconque façon à outrepasser votre champ de "précautions", si j'en crois vos dire au sujet de votre expérience...

Angelina eut un air un peu froissé. La situation mettait en scène sa fille et il lui était désagréable d'être dérangée, surtout en présence de... du "chat"...

- Pas le moindre, professeur. Redius et moi étions en train de discuter de sujets qui, comme vous devez le savoir, sont protégés par le secret professionnel dont j'ai fait serment. Mais nous n'allons pas vous faire attendre, de quoi aviez-vous besoin?

- Hm! ... Tu m'énerves, le chat. Sauf le rspect que je te dois.

Redius n'était pas complètement dans les vappes.
Elle soupira, mit sa mauvaise humeur de côté, puis tedit une main au dessus de lui, le faisant léviter.

Pff, dire qu'avant j'avais besoin d'une baguette. -_-'

Redius fut déposé sur un lit, et Angelina retourna à ses occupations.

Le professeur De Houvray n'étant pas moins outré par le comportement plus que déplacé de ce jeune sot à la pilosité apperemment incotrôlée, que par le fait que cet élève appartenait à sa propre maison. Ne voulant point offenser Lady Lovelace d'une nouvelle, brusque et soudaine intrusion dans l'infirmerie, il ne prit donc point la peine de faire ceder le verrou à l'aide d'un simple "Alohomora" que maîtrisé parfaitement un seconde année.
Toute fois, une chose le tracassa, il avait vu que l'infirmiére avait parru froissé à l'écoute de ses propos et cela le contrariai beaucoup d'avoir fait mauvaise impréssion à l'un des membres du coprs enseignant dés ses premiers jours. Il décida de revenir lui parler plus tard...
- Quel impertinant ce jeune Mr.Redius ! Je pense pourtant qu'il peut nous être utile si il arrive à maîtriser ce qu'il semble avoir comme prédisposition pour la legilimancie...
Et le professeur s'en retourna en direction de son bureau pour retirer ( à contre coeur) 5pts à sa propre maison, tout en continuant sa réflexion à voix haute.
- Tout de même croire pouvoir lire les penser d'un occlumens... présomptueux...

Angelina sourit, de façon très naturelle pour le coup.

Elle se dirigea vers Redius, et fassa une main fraîche et aussi douce que la soie sur son front.

- Vous semblez avoir survécu mais votre activité psychique met à mal votre corps, on dirait.

Sa main glissa sur la joue de Redius. Son attitude d'une douceur presque maternelle contrastait fortement avec ce qu'elle avait laissé paraître précédemment.

- Les drogues physiques n'auront qu'un effet limité. Je vais faire ce que je vais pouvoir pour vous remettre sur pieds. Ensuite je terminerai la préparation d'un petit cadeau que j'ai pour vous. J'espère que vous ne prendrez pas mal le fait que je vous garde près de moi pendant encore quelques minutes... Vous n'avez rien à craindre, je suis peut-être gourmande mais je sais être consciencieuse lorsque c'est nécessaire.

Elle lui fit un clin d'oeil puis, avec une expression légèrement plus sérieuse et en désignant le haut de son torse, lui demanda:

- J'aurais besoin de voir votre peau, si cela ne vous dérange pas outre mesure.

C'est avec un regard patient et pas le moins du monde curieux ou avide qu'Angelina s'assit auprès de son patient et se pencha vers les cicatrices (son parfum était absolument irrésistible). Ses sourcils se froncèrent un peu.

- Vous semblez avoir eu une vie mouvementée, jeune homme. J'espère pour vous qu'elle ne vous a pas suivie jusqu'ici, nous serions tous dans l'embarras, si j'en crois ce que je vois.

Les blessures n'étaient pas de celles que l'on rencontre partout, même sur le corps d'une personne qui a passé des siècles à se battre... Bon, il est vrai que la personne en question avait un don de régénération rendu presque parfait par les âges, en même temps... Angelina aperçut son alliance mais évita de se laisser distraire. Un mince sourire se dessina tout de même au coin de ses lèvres.

- Je ne suis pas certaine d'être en mesure de vous aider à retrouver un corps sans marqes. Il y a cependant une personne ici qui pourrait peut-être faire quelque chose pour vous en ce qui concerne les profonds souvenirs que nous avons là.

Relevant le regard vers Redius, elle lui sourit d'un air confiant.

- Je pourrai l'appeler dès que nous en aurons terminé avec votre baisse de forme, si vous le désirez. Ce serait même préférable: parfois la fuite de l'énergie vitale est due à son inclination à vouloir empêcher nos anciennes blessures de revenir douloureusement à notre mémoire. C'est sans doute le cas pour vous, vous êtes quelqu'un de très énergique, je le sens, mais si tout cela était complètement effacé vous pourriez l'être encore plus. Et je ne crois pas que vous ayez besoin d'un tel régulateur.

Elle reprit une inspiration.

- Bien. Commençons.

Elle posa une de ses mains, infiniment douces, sur la gorge de Redius, et l'autre au milieu de sa poitrine.

- Détendez-vous. Tout se passera bien. Et, s'il vous plaît, pourriez-vous intimer à votre chat de se taire, j'ai besoin que vous soyez au calme.

Angelina sourit patiemment.

- Je vais vous rendre votre énergie. J'ai la faculté de concentrer certaines forces pour les insuffler à autrui. Le bémol est que je suis donc imperméable à ce genre de pratiques, mais dans l'instant ça n'a rien de gênant. Je pourrais vous remettre au mieux de votre forme, cependant il me faudrait beaucoup de temps vu l'étendue de ce que vous êtes capable d'absorber. Ce que je vais faire se bornera donc à vous redonner une vitalité normale. Vous aurez droit à un supplément ensuite, dont je vous expliquerai les effets au moment où je vous le remettrai. Pour l'instant il faut que vous ne pensiez à rien d'autre qu'à vous reposer. Fermez les yeux.

Elle inspira et expira doucement et longuement pour se concentrer. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, ils étaient redevenus rouges.

- Allons-y.

Redius sentit alors une chaleur de plus en plus intense aux endroits où Angelina avait posé ses mains. Cette chaleur se transforma en une sensation étrange, comme lorsqu'on s'immerge dans des eaux agréablement chaudes. Le genre de sensations qui nous attirent dans les bras de Morphée.
La sang de Redius battait et il pouvait l'entendre lui-même, comme plongé à l'intérieur de son propre corps. Un rythme régulier, mais puissant.

Les yeux clos, il pouvait distinguer des formes, comme le mouvement de milliards se particules dorées plongées dans l'eaur, se confondant comme un vol d'autant d'oiseaux évoluant en un serpent nonchalant dans les airs, ou comme les ondulations spectrales d'une aurore boréale. C'était comme si tous ces minuscules points de poussière d'or dansaient devant ses yeux, et l'empêchaient de se relever du sommeil qui l'enveloppait peu à peu tel un voile de soie.



Au bout d'un instant, cette image s'en fut, progressivement. La tiédeur persistait cependant, avec la sensation d'être logé dans un cocon. Une impression absolument exquise, parfaite, qui avait duré tout au long du balet de cette étrange poussière.



- Redius...? Il me semble que vous êtes prêt à vous réveiller.

Angelina était assise près de lui, sur le lit, lui caressant doucement le visage d'une main. Il y avait quelqu'un, un peu plus loin, comme en retrait.

La belle dame souriait, avec l'expression exacte d'une mère à son enfant.

- Comment vous sentez-vous? Avez-vous bien dormi?

[Non, inconnu_. Pour ce RP je ne prends qu'un compte personnage, ce sera plus simple.]

La personne en question s'avança. C'était un homme d'une beauté parfaite et dont le port évoquait celui d'un roi, de grande taille, apparemment dôté d'une musculature plutôt impressionnante mais qui restait masquée par ses vêtements (mélange d'inspiration moderne et de la fin de l'époque victorienne) dont le noir tranchait avec sa peau marmoréenne. Ses cheveux étaient longs, d'un châtain aux reflets chauds, un peu cuivrés. Ses yeux, d'un vert olive incroyable, paraissaient vous passer au rayon X. Lorsqu'il s'adressa à Redius, sa voix grave et posée évoquant le feulement d'un grand félin se fit sonore par contraste avec le silence paisible qui se dissipait petit à petit.

- Bonjour, jeune Mr Magistère. Je suis l'époux de Lady Lovelace ici présente, Lord Asriel Lovelace. Je suis enseignant au sein de cet établissement.

Tout en se présentant, il s'était approché de Redius et s'était brièvement incliné, n'ignorant pas les origines du patient de sa femme.
Celle-ci reprit la parole.

- Asriel m'a rendu visite durant votre sommeil. Comme j'étais près de vous il s'est enquit de votre santé, et a désiré rester en pensant que peut-être vous seriez tenté, après réflexion, de revoir un peu ce que vous disiez à propos de vos cicatrices... Peut-être aussi y aurait-il des zones d'ombres que vous souhaiteriez éclaircir, à mon - ou devrais-je dire notre sujet, ou bien à celui de ma fille, par exemple.