Dans les vappes, mais plus pour très longtemps...

Il était très tôt, l'infirmerie était toute silencieuse et le soleil n'était pas encore levé mais la lune n'était plus là pour éclarée la pièce.
Marine, toujours sur sont lit ne bougeait pas, mais sa respiration devenait de plus en plus saccadée...
Une petite chauve-souris entra dans l'infirmerie par la fenêtre et se posa sur le rebord du lit de la jeune fille.

Une voix venu comme d'outre-tombe s'éleva

"Ainsi tu es déja réveillé Marine?"

Dero, ne trouvant pas le sommeil à la bibliothèque, avait dormi non loin de Marine, à l'infirmerie, comme il l'avait fait plusieurs fois depuis qu'elle était dans cet espèce de coma. Il devait avouer qu'il avait peur pour elle, du fait qu'il avait été le seul à s'en occuper quelques jours avant, lorsqu'il l'avait trouvée sans connaissance au dehors, alors que peut-être l'urgence était de mise.

Il n'avait pas su quoi faire et s'en voudrait au delà des mots si jamais il devait arriver quelque chose de néfaste à cette jeune fille qui semblait sommeiller là comme une enfant...

Cette nuit-là, son ouïe hors du commun perçut quelque chose de sinistre, de fourbe, d'extrêmement malsain en somme, quelque chose de nuisible non seulement pour Marine mais peut-être aussi pour lui.

Il ouvrit les yeux comme s'il n'avait pas dormi et scrutta la pièce sans bouger, pour ne pas alarmer cette "présence"... Mais quelque chose le faisait se sentir mal à l'aise au point qu'il tremblait presque de retenir ses mouvements.

Marine fut réveillée par cette voix profonde, elle ouvrit doucement les yeux et se sentait étrangement bien... alors qu'elle avait eut une migraine atroce avant de s'évanouir...

Elle se redressa et regarda l'ombre qui venait de parler... elle connaissait cette voix et son coeur se mit à battre tout en cherchant du bout des doigt sa lampe de chevet... en touchant le cristal de la lampe, celle ci se mis automatiquement à émettre une lumière laiteuse qui éclaira le visage contrasté du professeur d'Histoire de ma Magie.

Que lui voulait-il ?

Dero ne bougea pas, fixant désormais la scène qui se déroulait en face de lui, mais lorsqu'il reconnut l'homme qui semblait avoir été l'auteur des divers problèmes qu'avait eu à gérer la directrice, ses iris bleus virèrent au rouge et son humeur fit de même.
Se contenant de plus belle, il observa le professeur, son attitude, ce qu'il était susceptible de faire, et hésita un instant à scruter le fond de son esprit, comme lui avait appris à le faire celui qui l'avait recueilli à Paris -il s'en abstint, ne sachant si Delacour serait à même de le sentir et de s'en prendre à lui, ce qui résumerait sa tentative à un risque inutile.

Marine s'adressa au professeur Delacour:

-...Que fait vous ici?

Il ne pouvait pas voir son visage resté dans l'ombre dela lampe, mais pouvait facilement deviner l'anxiétée qu'elle pouvait ressentir.

"Je suis vous apprendre certaines choses, sur vôtre destin, vôtre famille, et vous-même."

Pierre soupira profondément et ajouta

"Mais avant cela je voudrais que monsieur Talzeidjian cesse de feindre le sommeil pour écouter cette conversation qui ne le regarde que très peu..."

Marine tourna la tête en direction d'un lit non loin où semblait dormir quelqu'un...

Marine entendit du bruit provenant de l'extèrieur de l'infirmerie, l'agitation qui règnait maintenant la fit agir. Elle rejeta sa couverture, se mit à genoux sur son lit et se pencha par la fenêtre...

*Trois étages...*

Puis elle se tourna vers le professeur Delacour:

-Si vous avez quelque chose à dire, faite le maintenant!

*Déja ici ...*

"Bien, vôtre grand père était en fait un mangemort de haut niveau, un des 7 seigneurs. il a tué un grand nombre de moldus et de sorciers avant d'être assassiné...
Il était un ami de ma famille, la famille Grindelwald, Delacour n'est pas mon vrai nom c'est un nom emprunpté, je m'appel en réalité Androbelfus Grindelwald."

La porte commençait à trembler, bientôt le professeur Mandon entrerait dans la pièce

"Nous n'avons plus le temps, si vous voulez en savoir plus contactez moi avec sa"

Adrobelfus lança une sorte de mirroir à Marine. Il fonça vers la fenêtre et sauta. Des eclats de verre brisé furent projetés dans toute la salle. Marine s'approcha de la fenêtre, Androbelfus avait disparut. Marine observa le mirroir, il y avait une inscription dessus : "Pour le plus grand bien"

*Pour le plus grand bien...? Qu'est ce que...*

Marine regarda brièvement le mirroir puis le mit machinalement dans sa poche, son regard se redirigea vers la fenêtre des éclats de vers l'avait égratigné et des gouttes de sang perlaient de son visage...

(Oui je suis très en retard m'enfin...)

-- Androbelfus Grindelwald : --

"Je suis vous apprendre certaines choses, sur vôtre destin, vôtre famille, et vous-même."

Pierre soupira profondément et ajouta

"Mais avant cela je voudrais que monsieur Talzeidjian cesse de feindre le sommeil pour écouter cette conversation qui ne le regarde que très peu..."
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Dero se maudit intérieurement, se leva doucement et fixa Pierre avec un regard méfiant où se lisait aussi le défi, le regard du loup que l'homme approche de trop près.

Il s'approcha en reculant de la fenêtre la plus proche de lui (et la plus éloignée du mage) sans cesser de faire face à Pierre, l'ouvrit, et avec une agilité surprenante, se percha d'un bond sur le rebord. Quand enfin il se détourna de l'ancien professeur, il se laissa tomber dans le vide. La fenêtre se referma derrière lui, loquet verrouillé comme si jamais personne ne l'avait ouvert.

Le jeune homme atterrit sur ses pieds sans encombre au bas du gigantesque mur de pierre, et leva les yeux vers la fenêtre faiblement éclairée de l'infirmerie. Il s'en voulait d'être parti. Mais il n'avait rien vu en Pierre de menaçant pour Marine, il avait donc cédé tout en sachant pertinemment que lui-même n'aurait rien pu faire contre cet omme étrange dont il émanait une énergie si particulièrement négative.