Pendant l'attaque du reptile encombrant

Pierre était amusé par toute cette vaine agitation, des insectes qui grouillent dès que l'un d'entre eux est bléssé ou qu'on donne un coup de botte dans leur ruche ... pitoyable. Il se leva du bureau de l'infirmier ou il s'était assis et lança un message mental à Lovelace, dans ces messages mentaux, sa voix était très différente de sa voix habituelle, elle était beaucoup plus froide et profonde, de plus il parlait dans l'ancienne langue de Babel.

*Haled nezar alya nera [Le seigneur des ténèbres désire vous confier un nouveau poste].
Ha shlot timb'atul [Soyez dans le bureau de Asriel se soir à 20h]*

Après ce cour message il dit à haute voix

"Si vous vous en faîte pour cette jeune fille je peux regler le problème ... définitevement."

Le message mental du professeur Delacour entra subrepticement dans l'esprit d'Angelina, qui en eut un frisson le long du dos. Elle le regarda, incrédule, en se demandant bien ce qu'il lui voulait... En effet elle n'avait plus aucune notion de ce qu'elle avait appris de son vivant sur Babel et son dialecte, et ne comprit pas un mot au charabia que cette voix lui intimait, cette voix qu'elle connaissait sans jamais l'avoir entendue auparavant.

Cependant la voix réelle de Pierre la frappa durement, non seulement de par sa force très différente de la voix mentale, mais aussi de par les mots qu'elle véhiculait.

Elle le fixa d'un air de défiance.

- Je ne pense pas avoir une seule fois solicité votre aide, Delacour! Cette demoiselle est entre mes mains et n'en ressortira pas tant que je ne l'aurait pas décidé.

Pierre souria narquoisement

"Vous n'avez aucun pouvoir de décision ici ... sa tombe bien moi non plus."

Pierre retourna s'asseoir et fixa Asriel, enfin il serait plus juste qu'il regardait Asriel mais que sont esprit vagabondait ailleurs.

Angelina, nullement vexée mais plutôt butée comme à son habitude quand on lui riait au nez sans être en bonne position pour le faire, marmonna:

- En l'occurance il semblerait que j'en aie bien plus que vous, puisque vous êtes un paria en ces murs...

De nouveau face à Valentine, elle prit une dernière fois son pouls, puis se dirigea vers Asriel, car elle avait remarqué que ce cher enfoiré de Delacour était tourné dans sa direction.

Ayant observé la situation depuis le coin de la pièce sans émettre la moindre manifestation, Dero réalisa à quel point Angelina avait changé.
Elle avait quelque chose de Madame Maxime dans sa façon de se préoccuper de cette élève... Mais elle était d'une beauté et d'une sensualité tellement saisissantes qu'elle en devenait proprement intimidante. Suite au bref échange qu'elle avait eu avec Delacour, le jeune homme comprit qui était ce dernier et ne s'étonna pas outre mesure de la stoïcité dont il faisait preuve face à Angelina.
De plus, Dero avait intercepté au vol, et bien involontairement, le message mental de Delacour, et, principalement parce qu'il était un grand lecteur, il comprit presque chacun des termes, mais n'en prit véritablement conscience qu'une fois Angelina revenue près d'un autre patient que Dero ne voyait pas de là où il était.

Asriel sourit. Pour plusieurs raisons: le comportement de chacun, dans cette pièce l'amusait, et la situation qui ne prêtait surtout pas à rire rendait l'aspect comique de la scène encore plus fort.
Le stratagème d'Angelina pour que l'état du vapire parraisse catastrophique fonctionnait à merveille, d'autant plus qu'une sensation étrange s'était réveillée dans sa mémoire: il avait vraiment mal. Il se sentait vraiment vidé de sa substance vitale, comme un soldat blessé ressent l'abandon de la vie qui se profile.
A cela près qu'il était bien plus qu'un simple soldat.

Cette souffrance le ravissait d'une surprenante façon qui tenait du masochisme, et réveillait en lui des instincts qu'il avait refoulés, mais gardés bien précieusement en mémoire, ces plaisirs malsaints qui avaient fait de lui l'un des meilleurs éléments de l'armée du Seigneur des Ténèbres, quelques anées plus tôt.
Il se rendait soudain compte qu'il avait été bien sot de vouloir échapper à tout ce passé, à tout ce qu'il avait connu de plus satisfaisant et de plus délectable, après bien sûr le côté purement personnel dudit passé... Quoiqu'après le départ de la belle Angelina, son désir d'assouvir son besoin de vengeance l'avait conduit à ressentir des choses presque aussi intenses que celles qu'il avait vécues en sa compagnie.

Aujourd'hui on lui offrait de combiener les deux...

Il sourit inconsciemment, un sourire atrocement mauvais sur un visage de mort. Ses pupilles flamboyèrent et il fut secoué de quelques spasmes... Il riait.

Je me reiveille, je decide des maintenant que je vais me battre contre cette maladie, enfin cette chose qui lui fait ressentir les emotions et les craintes des autres. Parfois le bonheur. Je veux m'en sortir, l'espoir doit se nourir de mes crises pour grandir, je ne connais pas la route de la lutte, mais l'espoir vis en moi entre douleur et douceur, je suivrais ce chemin, même si ej ne sais pas où il va me mener. Je me sens tellement mieux, ce désir de lutte naît en moi et ne me quitte pas. J'éspére que Lady Lovelace va me laisser partir, elle est tellement exeptionelle, ce qu'elle a fait pour moi, ce service, c'est normal, mais elle y a mis toute son energie.

-Lady Lovelace, je veux partir... Je veux m'en aller dis je d'un air autoritaire tout en sachant que ça n'allait sans doute pas plair a l'autoritaire Angelina....

L' "infirmière improvisée" était assise près du professeur Asriel qui paraîssait assoupi sur son lit. Cela faisait plusieurs heures qu'elle avait administré le chlorophorme à Valentine, mais elle était étonnée qu'une fille aussi frêle se réveille aussi alerte et volontaire que s'il ne c'était rien passé. Il était un peu plus de 19h30, les autres élèves avaient été libérés de leurs maisons et devaient être en train de manger.

C'est avec un sourire s'efforçant d'exprimer la douceur qu'Angelina répondit à Vanlentine.

- Je suis ravie de voir que tu vas mieux. Tu peux partir, inutile de prendre un air si décidé, ça n'aurait eu aucun effet sur moi, tu sais. ^^ Va maintenant. Et reviens si tu commences à te sentir mal, ce type de crise ne se soigne pas du jour au lendemain.

-Merci, pour tout...

Elle lui sourit, avec bienveillance.

- Je suis là pour ça.

[ désolé ,travail scolaire ,je suis débordé ]

Alex était toujours dans le coma ,des gens parlaient dans sa tête ,il rêvait d'une conversation ,le bruit environnant ,le réveilla en sursaut ,il regarda loin devant et dit :

Qu'est ce que c'est ce boucan ? On s'entend plus causer !

Il vit Madame Maxime derrière lui et d'autre personne dont Delacour ,sa baguette étant resté sur la tour ,il se décida de ne pas lui faire payer