Répartition de Dero Talzeidjian

Dero alla se présenter devant la directrice.

Biensûr il y avait des jolies filles dans la salle, mais bizarrement on ne les voyait plus une fois qu'on avait Madame Maxime dans son champ de vision.

Il s'inclina.

- Madame...

Puis il la fixa un instant avec un étrange sourire, qui s'effaça légèrement lorsqu'il détourna le regard pour se concentrer.
Il n'avait pas de baguette, ce qui pouvait surprendre. Cependant, il avait un livre dans les mains. Il s'éclaircit la gorge.

- Permettez-moi de vous présenter un extrait d'un ouvrage très connu chez les Moldus: Vingt-mille lieues sous les mers. ^^

Puis il ajouta, avec un sourire pour les élèves qui l'entouraient (deux jeunes filles très proches se raidirent instantanément, virant pivoine).

J'espère que personne ici ne sera trop choqué...


Sur quoi il ouvrit le livre à un passage marqué, et commença à le lire.
Très vite, ses yeux bleu acier brillèrent en prenant une teinte violette inquiettante.


Et, d'un coup, tout fut plongé dans le ténèbres.


Lorsque la lumière revint, bleue, l'assistance se trouvait à bord d'un sous-marin.
Là-bas, au loin, dans le bleu sombre des profondeurs, quelque chose commençait à bouger...
Puis la chose se rapprocha et devint de plus en plus grande, menaçante, hostile, galçante.


Un bruit sourd courait alentours, des sortes de cris résonnaient dans le lointain, des plaintes, des murmures, des échos... Les voix de ceux qui l'avaient connu auparavant, sans doute.


La bête se dépolya enfin, immense, et ne cessant jamais de grandir, sombre, effrayante, et lorsqu'enfin elle fut là, au plus près, ses bras d'acier se refermèrent sur l'espace de la salle, dans un hurlement abyssal à glacer le sang.
De jeunes élèves, pris de panique, se serrèrent les uns contre les autres, poussant parfois quelques cris, car jamais la bête ne déserrait son étreinte, toujours plus proche, et abattant ses pointes tentaculaires sur les parois virtuelles, dans de grands grincements métalliques, comme des cris échappés de l'au-delà.




Finalement, Dero referma le livre dans un coup sec, qui fit un grand claquement sonore dans la salle des repas. Celle-ci redevint exactement identique à ce qu'elle était avant que l'illusion ne commence, avec sa lumière, ses murs de pierre et ses tables rassurants.
Certains élèves parmis les plus jeunes pleuraient de peur, les autres, éberlués, ne brisèrent le silence de mort qui régnait qu'au bout de quelques longues minutes, pendant lesquelles Dero s'inclina façon XVIIème siècle devant la directrice, en souriant.

Un sourire néanmoins un peu penaud...

- Veuillez s'il vous plaît accepter mes excuses pour ce qui est des... légers désagréments dont auraient souffert certains...

Madame Maxime avait eu un sourire en voyant le livre de Jules Verne, auteur moldu qu'elle appréciait tout particulièrement. Certains élèves qui venait de familles sorcières avait haussés les sourcils, l'air étonné, ne connaissant pas l'ouvrage apparemment.

Madame Maxime fut sidérée du réalisme peu commun de cette illusion. Elle frissonna de plaisir de se retrouver ainsi dans l'univers de Jules Verne... Mais elle étouffa aussi un cri lorsque la bête menaçante s'approchait ainsi de la salle. Elle prit peur sur le coup, pensant a ses élèves... Heureusement, au moment ou madame Maxime songeait à demander à Dero d'arrêter son illusion, il l'a stoppa et s'excusa. Soulagée, mais toujours étonnée et un peu dans la lune, elle feuilleta vite fait un dossier posé en face d'elle. Puis, la voix un peu tremblante (un effet secondaire de cette plongée inattendue dans l'univers de Jules Verne ^^), elle dit :
- Je vous verrais bien à Lovarne, vous... En tous cas, je vous félicite, cette illusion était vraiment de grande qualité !

Dero se redressa élégamment, un sourire des plus charmeurs sur le visage.

- Je n'en attendais pas moins de votre décision, Madame. Et, si je puis me permettre, sans vouloir vous offenser bien sûr...

Il s'avança de quelques pas, puis fit un baise-main à Mme Maxime.

- Vous avez toute ma gratitude.

Sans se départir de son sourire séduisant, il s'inclina une nouvelle fois, puis tourna les talons et sortit de la salle.

Madame Maxime, qui était trés receptive à la bienséance et à la politesse, fut agréablement surprise de ce baisemain.
*Le seul qui me faisait cela jusqu'ici, c'était Yukimura... Euh, je devrais dire, monsieur Sanada !... *
Elle resta un petit moment la main en l'air, puis se rattrapa et la reposa, un petit sourire inconscient au coin des lèvres.

bienvenu Dero!!!