Bonjour et bienvenue !
Tout d'abord, ce RPG sur BeauxBâtons n'aura pas de régles contraignantes dans le genre devoirs obligatoires (il n'y aura carrément même pas de devoirs, c'est une régle à laquelle je tiens), pas d'achat de chaispasquoi obligatoire, pas de régles avec de l'argent.
Le but essentiel ici est tout simplement de s'amuser ! Jouer le rôle d'un élève, sans pour en autant en subir les mauvaises conséquences
Je vous demanderais tout d'abord d'au moins lire les régles élèmentaires, qui sont postées ici, dans le Panneau d'Affichage.
Ensuite, allez vous présenter et vous faire classer dans le forum "Classement". J'y ai posté un post-it expliquant comment s'y prendre ^^.
Chaque élève, préfet et professeur est classé selon son rang.
Un professeur est automatiquement modérateur de son cours et de son bureau, voire d'autres endroits si besoin est (comme le village, le forum Hors Jeu).
Un préfet modére sa maison, les couloirs, et peut-être d'autres endroits, si besoin est.
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Histoire de BeauxBâtonsComme vous avez pu le remarquer, les maisons sont différentes de Poudlard. Cependant, le fonctionnement est le même.
Louise LovarneCette maison convient parfaitement à toutes celles et ceux qui sont ambitieux et savent manipuler leur entourage, pour le meilleur ou pour le pire. Ces personnes là sont trés charismatiques, et sont souvent utilisés pour représenter BeauxBâtons.
Marianne MandoireLes personnes envoyées ici sont trés loyales et possèdent un courage sans égal. Elles sont souvent considérés comme trop téméraires.
Elise EnarquiseCette femme privilégiait la philosophie et la culture avant toute chose. L'esprit était pour elle la plus importante des choses au monde. Les personnes suivant ce mode de pensées sont automatiquement envoyées à Enarquise.
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Histoire de BeauxBâtons version longue (vous êtes pas obligés de la lire, c'est une fic que j'ai écrite pour mieux mettre l'ambiance ^^) - Une école ?? Et pour quoi faire ? Tu crois vraiment que je n'ai que ça à penser, Marianne ?
C'était une femme à l'air renfrogné qui venait de dire cela. Elle avait les bras croisés, affalée sur son siège, et avait des cheveux bruns comme du chocolat au lait, frisés. Elle portait une robe bustier verte, et s'adressait à une autre jeune femme, la dénommée Marianne assise non loin d'elle, qui, elle, avait les même cheveux frisés mais d'une couleur or. Cette dernière n'avait pas du tout l'air bougon de celle qui venait de parler, elle était même très enjouée, mais avait tout de même l'air un peu déçue que son idée ne l'enthousiasmait pas autant qu'elle. Les deux jeunes femmes se trouvaient dans un bar, assises autour d'une table ronde avec chacune une bonne biéraubeurre, et étaient accompagnées d'une autre femme, qui semblait pensive mais contente. Elle avait de beaux yeux bleus derrière de fines lunettes, et des cheveux blonds presque blancs qui lui tombaient dans le dos, aussi fluides que de l'eau.
- Mais enfin, Louise ! Soupira Marianne à l'adresse de la femme boudeuse. Ça sera intéressant !...
- Plus intéressant que le métier d'Auror, peut-être ? Dit Louise d'un ton cassant.
- Au moins tout aussi intéressant !
- C'est ça, ouais, marmonna Louise. Je n'ai pas très envie de m'occuper de mioches, moi. Je préfère largement me rendre utile à la communauté en emprisonnant tout un tas de sorciers malfaiteurs plutôt que de m'efforcer à inculquer des valeurs morales et quelques sortilèges à une bande d'élèves en pleine crise d'adolescence et complètement ingrats.
Marianne, l'air beaucoup moins enjoué, but une gorgée de Biéraubeurre, visiblement contrariée.
- Tu sais, être la co-fondatrice de la première et unique école de magie de France t'apportera autant de prestige que le métier d'Auror...
- Humpf ! Fit Louise, le nez retroussé. Pourquoi veux-tu absolument créer une école de magie ? Les sorciers se débrouillent très bien tous seuls, tu sais !
- Tu ne lis décidément jamais les journaux, Louise ?
Marianne commençait à se lasser des questions et railleries de Louise.
- Et qu'est-ce qu'elles disent, les paperasses ? Demanda Louise, pas vraiment convaincue que des journaux la feraient changer d'avis.
- Elles disent, s'impatienta Marianne, qu'étant donné que les sorciers créent depuis quelques années des familles avec des moldus, il y a des personnes qui naissent dans un milieu entièrement dénué de magie et qui se rendent compte extrêmement tard de leurs dons. Et il arrive parfois qu'ils en fassent mauvais usage, et de manière contraire à nos lois. Et comme les possibilités de reproduction, c'est dit vulgairement je sais, sont désormais beaucoup plus importantes, le taux de natalité de sorciers à grandement augmenté.
- Qu'est-ce que tu entends par possibilité de reproduction ? Demanda Louise, soupçonneuse.
- Mais enfin, tu es vraiment longue à la détente ! S'énerva Marianne. Jusqu'ici, il devait y avoir au maximum 5 familles de sorciers. Et ils ne se « reproduisaient » qu'entre eux. Maintenant que toute cette manie du « sang-pur » commence à perdre de la vitesse, ils font des familles avec des moldus. Comme une famille n'avait que 4 possibilités, il arrivait qu'une personne ne se mariait pas, et donc ne faisait pas d'enfant, parce qu'il n'y avait pas de personnes du sexe opposé disponibles, pas trop âgée ni pas assez, qui soit assez séduisante et qui aient des liens familiaux suffisamment éloignés pour éviter des tares. Et vu qu'ils ne se reproduisaient qu'entre eux, il finissait par y avoir des tares. Tu comprends ?
- Ouais, marmonna Louise.
A la grande joie de Marianne, Louise avait apparemment l'air presque convaincue.
D'où t'es venue cette idée d'école ? Demanda cette dernière.
- Il y a 10 ans, répondit la jeune femme blonde à lunettes d'un air à la fois rêveur et sérieux, 4 sorciers ont créé une école de magie en Angleterre, et elle a l'air de bien marcher. De plus, cela a considérablement réduit les accidents magiques chez les moldus, on peut dire que leur pays est mieux géré désormais grâce à cette école. Et puis les fondateurs sont désormais quasiment vénérés là-bas !
Ce dernier argument sembla convaincre définitivement Louise. Elle accordait apparemment beaucoup d'importance à la célébrité et au prestige.
- C'est bon, Elise je marche, dit Louise à la jeune femme en se redressant. J'avais oublié le cas de Poudlard, enfin j'en avais entendu parler. Bon, on commence par quoi ?
- Par créer des maisons, répondit Elise comme si c'était une évidence.
Mais cette évidence n'apparaissait pas comme telle à Louise.
- QUOI ??!! s'écria-t-elle, tellement fort que quelques clients du bar se retournèrent vers elle, l'air courroucés.
Marianne soupira, et Elise sursauta.
- Créer des maisons ?? fulmina Louise. Non mais ça ne va pas ? Vous voulez faire quoi, créer des conflits entre nos élèves, créer des clans ? Vous savez, les adolescents n'ont pas besoin de ça pour se battre...
Elle tapa du poing sur la table, furieuse.
- Il est hors de question qu'on créée un système de maison semblable à ce Poudlard. Je n'en vois pas l'intérêt.
- Réfléchis, Louise, dit Elise toujours aussi calme. Le monde des sorciers est toujours mouvementé, avec des mages noirs pleins de mauvaises intentions. Le système de maisons nous permettra de savoir quel personne est la plus apte à une chose précise.
Louise haussa un sourcil, faisant signe de continuer à Elise, qui s'était arrêtée dans son explication par peur d'avoir à subir une autre colère de Louise.
- Donc, continua Elise qui parla légèrement plus vite comme pour se débarrasser d'un fait désagréable, cela pourrait nous aider à créer une armée. Par exemple, reprit Elise d'une voix forte en voyant Louise ouvrir la bouche, catastrophée, nous pourrons créer une maison comportant chacune notre nom de famille et qui sera représentative de nos qualités. Ma maison, Enarquise, regroupera les élèves intelligents et posés, capables de créer des plans. Ta maison, Lovarne, sera celle des élèves charismatiques, parfois peut-être un peu fourbes, qui auront assez de cran pour mettre en place le plan. Quant à la maison de Marianne, Mandoire, ses élèves seront suffisamment courageux et loyaux pour exécuter le plan de manière fiable.
Louise n'avait visiblement pas bien pris qu'Elise pense que sa maison regroupera des élèves un peu fourbes. Elle semblait partagée : son visage exprimait un étrange mélange de colère et de contentement.
- Mais... dit Louise. Ce n'est pas correct de faire cela à des élèves, c'est comme une armée...
- Sans doute, répliqua Marianne d'un ton ferme, mais en cas de guerre, il faut regrouper tout le monde en fonction de ses capacités. Et tant pis si c'est correct ou pas, il en va de notre survie.
Louise regardait Elise et Marianne, l'air suppliant. Mais aucune des deux ne semblait apte à changer d'avis. Résignée, Louise marmonna :
- D'accord, d'accord... Créons-les ces maisons, puisque c'est si important que ça. Mais laisser moi imposer une chose.
Elise et Marianne haussèrent les sourcils, légèrement inquiètes.
- L'école se situera en Bretagne, et la forêt de l'école sera la parallèle magique de la forêt moldue de Brocéliande. Le ministère de la magie néglige complètement ses ressources naturelles, et l'école pourrait non seulement en prendre soin, mais aussi s'en servir pour ses cours. En plus, juste a côté de cette forêt, il y a un immense château, qui se trouve être un de mes héritages.
Marianne et Elise hochèrent la tête, l'air satisfaite.
- ça, c'est une bonne idée ! Confirma Marianne. Allons voir ça tout de suite !
Les 3 fondatrices se levèrent pour sortir du bar et pouvoir transplaner en toute sécurité. Marianne se leva, et dans sa précipitation, sa robe rouge se prit dans les pieds de la chaise. Elle se dégagea rapidement et se précipita vers Louise qui était déjà vers la sortie.
Alors ? Tu viens ? Demanda Marianne à Elise, qui était restée assise.
Elise sortit de sa rêverie, et les rejoignit, sa robe bleue tourbillonnant autour d'elle.
Voilà ! Et le seul maître mot : AMUSEZ-VOUS BIEN !!